Concerts – Spectacles – Evènements

Kalanco #2

Bonjour à tous, nous sommes heureux de vous annoncer la deuxième édition du Kalanco festival. La grande nouveauté de cette année est que le Kalanco se déroulera sur 2 jours avec une pièce de théâtre proposée dés le vendredi soir à 20h au théâtre de verdure devant la salle polyvalente. Samedi à partir de 11h place du Valla un marché de créateurs avec une trentaine d’exposants venu de toute la région avec ambiance musicale une grande partie de la journée avec le piano de Pierro et un concert de Ségolène Beau, et place du Temple des ateliers d’initiations aux métiers anciens de la Tête en Friche. Samedi soir à partir de 21h au théâtre de verdure, soirée méditerranéenne et endiablée avec les concerts de Déli Téli et d’Al Qasar.

Restaurations et buvettes accessibles pendant tout le festival.

Vendredi 30 juin 20h – Théâtre de Verdure

Ennemi du peuple par la compagnie Des Animaux bizarres et véhéments

Tomas Stockmann est le médecin des nouveaux Bains de la ville. Il est amoureux, a deux enfants
en bas âge, des amis sincères, un beau-père entrepreneur et un frère, Maire de la ville.
Tomas découvre un jour que l’eau des Bains est polluée par des usines et souhaite remédier à ce
problème écologique et sanitaire en avertissant ses concitoyens et en lançant de grands travaux
coûteux mais nécessaires. Il se retrouve dès lors confronté à son frère, qui s’oppose aux
rénovations, trop coûteuses pour la ville ; mais aussi à la mesquinerie de ses premiers soutiens,
qui préfèrent se ranger du côté du pouvoir et de l’opinion publique, tout en privilégiant leurs
intérêts financiers.
La radicalisation qui va s’opérer chez le docteur Stockmann est donc le fruit d’un processus où
nous, société, avons toute notre part. Il s’agit dès lors d’entendre ce message, de comprendre ces
êtres, et de mettre cette histoire sur scène aujourd’hui pour qu’elle nous travaille et nous
questionne.

Presse

« La fameuse pièce d’Ibsen, Guillaume Gras s’en est emparé, la abrégée, actualisée, réécrite en partie, mais il ne la trahit pas. Ici pas décors. Les spectateurs sont installés sur la scène même, au côté de six jeunes comédiens tous impeccables. C’est la tragédie grecque dans une station thermale!  » CANARD ENCHAINE.

« La mise en scène est radicale, le parti pris est brut, voire brutal (..)les comédiens distillentune colère effrayante ». HUMANITE DIMANCHE.

Samedi 1er juillet à partir de 11h Place du Valla et Place du Temple.

Marché de créateurs, le piano de Pierro et les ateliers d’initiations aux métiers anciens de la Tête en Friche

Le concert de Ségolène Beau à 17h

Photos de Pierre Brunel de l’édition 2022 ICI

Restauration et buvette toute la journée.

Samedi 1er juillet 21h – Théâtre de verdure

Deli Teli Grèce – France 60’s / 70’s greek revival

Réunis autour du sacro-saint triptyque :
bongo, bouzouki et orgue Farfisa, les greco-marseillais de Deli Teli reprennent les tubes oubliés du Laïko, musique qui enflamma les nuits athéniennes à l’heure ou Saint-Tropez se trémoussait au son du Yéyé, avec une énergie fougueuse et une subtile dose de mélodrame méditerranéen.
Il y a un demi-siècle, la musique grecque avait une énorme influence sur le bassin méditerranéen et bien au-delà; la chanson « Boum Pam » (alias « Bros Gremos Kai Piso Rema »), magnifiquement interprétée par Deli Teli sur ce disque, fit un tabac du Sud de l’Europe jusqu’en Inde ! Loin d’être exclusivement grec, le «Tsifteteli» a traversé maintes frontières et signifie « double corde » en turc.
Dans les années 60, il s’est mêlé au sonorités rock’n’roll, surf et latino-américaines pour donner le Laïko.
Avec le puissant bouzouki électrique (luth grec) et le classique orgue Farfisa, Deli Teli a forgé son style en puisant dans la mine d’or des 45 tours de Tsifteteli/Laïko produits dans les années 60-70.
Les 4 musiciens se sont réunis en 2019 avec l’envie brûlante de plonger dans des sensations électriques (le bassiste Christos Karypidis fut longtemps joueur de oud, et le claviériste Arthur Bacon a laissé son accordéon sur le banc de touche), et ont profité des moments « creux » de 2020 pour se construire un solide répertoire. Sur ce mini-album, ils interprètent aussi le dansant « Chily Chily » de Koko ; le vertigineux et endiablé «Ekso», l’instrumental surf-esque « Vasilis » ainsi que deux titres légèrement plus psychédéliques, «Taksim» (introduction improvisée) et « Bournelis », un arrangement original de 2 compositions de Leonardos Bournelis.
Deli Teli prêche un déhanchement collectif, sensuel et solaire sur les pistes de danse du reste du monde… Il ne vous reste qu’à joindre le « Tsifteteli Club » !
Arthur Bacon : synthé/chant
Tassos Tzitzivakos : bouzouki électrique/chant
François Rossi : batterie
Christos Karypidis : basse/chœurs

Al Qasar Paris – France Rock’n’ouds

Article du journal Libération parut en juin 2020
« Jusqu’alors, de Deena Abdelwaheed à nos Acid Arab en passant par les compilations Arabstazy, le terrain de jeu favori des musiques orientalo-maghrébines était de s’acoquiner avec les machines électroniques. Jusqu’alors, on a bien dit. Car Al Qasar vient rebattre magnifiquement les cartes en proposant une fusion basée, elle, non pas sur le beat d’une TB-303, mais sur les fracas de guitares se plaquant sur des ouds en transe.
A l’origine du projet découvert sur scène lors des Transmusicales de Rennes 2018, un producteur guitariste effréné, le Franco-Américain Thomas Attar Bellier, qui convie le musicien marocain et chanteur gnawa Jaouad El Garouge à imaginer une musique bouillante entre fuzz et derbouka, aussi punk que psychédélique. Exemple parfait avec le démarrage à fond les ballons de leur premier EP, Miraj, par le renversant Ahlan wa Sahlan où la section rythmique pilonne un déferlement d’instruments traditionnels.
Enregistré entre Nashville, Paris, Los Angeles et Le Caire, ce sept-titresreprend le flambeau, longtemps éteint, du mélange rock-Maghreb, initié par les Carte de Séjour de Rachid Taha puis popularisé mondialement par le Clash de Rock the Casbah. Accompagné également par des pointures du oud comme l’Algérien Mehdi Haddab ou l’Egyptien Mohamed Abozekry, et en utilisant des instruments bédouins comme l’arghoul (une sorte de flûte double) ou le kaval (flûte oblique en roseau), Attar Bellier se montre certes respectueux de la tradition, mais en lui apportant une salutaire dose de modernité. Les nouvelles révolutions arabes seront-elles musicales ? »

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